jeudi 15 mai 2014
mercredi 2 avril 2014
Communiqué Front de Gauche de Schiltigheim après le 2ème tour
Le Front de Gauche de Schiltigheim constate que Schiltigheim,
gagnée en 1977 par une liste d’Union de la Gauche est perdue par le PS au
profit de la droite.
Celle-ci,
avec toutes ses composantes, est de retour et malheureusement il n’y a
rien de bon à en attendre pour nos quartiers et nos cités, pour les Schilikois
Le
signal fort du refus de l’austérité envoyé par l’électorat populaire en
s’abstenant au premier tour n’a pas été entendu. Le second tour en a vu la
confirmation et s’est transformé en désaveu de la politique gouvernementale.
Le
Front de Gauche, lors de cette campagne électorale, a œuvré pour mobiliser cet
électorat, mesurant ainsi la dureté de la crise sociale pour de nombreuses
familles qui se sentent écartées de leur droit de citoyenneté et
qui sont confrontées aux difficultés
sociales. Force est de constater que nous étions les seuls à le faire. Les
propositions du Front de Gauche
de combattre l’austérité et
de proposer une politique de progrès social, en passant la barre des 5%,
gagnent en audience dans notre ville.
Clairement
dans l’opposition nous affirmons que seul le rassemblement de la gauche sociale,
politique, et culturelle est capable
d’imposer un changement de cap radical de la politique nationale. Cette
élection le confirme il faut abandonner le pacte de responsabilité et les
cadeaux aux actionnaires.
Si le fort taux d’abstention est un signe de déception de
la politique nationale, les 45 % de la liste de rassemblement sont un désaveu du maire sortant bien plus qu’une adhésion au
projet du rassemblement hétéroclite de la droite, de régionaliste et de
prétentieux déçus des mandats précédents.
La perception du « magnifique » bilan de
l’équipe sortante n’est certainement pas la même selon que l’on habite dans
telle ou telle partie de notre ville. Que l’on soit Schilickois lambda ou faisant
partie du microcosme politique local.
Les Schilikois ont avant tout sanctionné le maire
sortant essentiellement sur l’image
qu’il a donné de lui durant tout le mandat. Ils ont le sentiment que peu
d’attention a été porté à leur quotidien.
Le logement social, son coût, sa qualité, n’a pas trouvé
de réponse.
L’omniprésence du maire dans la vie associative est vécue
comme une volonté de enrégimenter leur espace d’intervention.
Les réponses à la question de l’emploi, des jeunes en
particulier, n’ont pas été a la hauteur des attentes.
La démocratie participative, promise en 2008, n’aura résisté que le temps d’un printemps pour retomber dans les travers d’une
mascarade de concertation.
Toutes nos propositions pour faire du conseil municipal
de Schiltigheim un bouclier social contre les mesures d’injustices sociales,
prises ou à venir de ce gouvernement, nous les avions résumées dans l’intitulé
de notre liste :
A Schiltigheim
l’humain d’abord.
Et, fidèle à cette devise, le comité schilikois du Front
de Gauche restera présent au quotidien,
à la disposition de nos concitoyens pour reconstruire un véritable espoir, une
vraie alternative de gauche pour notre ville et notre pays.
Et cela commence dès maintenant avec la marche nationale
contre l’austérité du 12 avril prochain. Que s’exprime dans la rue, encore plus
fort que dans les urnes, la volonté de changer de cap et de mettre en œuvre
une politique au service de l’intérêt général de la France en lieu et place de
celle qui ne sert que le MEDEF et les entreprises du CAC 40.
Schiltigheim le 31/03/2014
Marc BAADER
mercredi 12 mars 2014
MEETING de la Liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord !"
dimanche 9 mars 2014
Front de gauche : « Contre une société à deux vitesses »
Article DNA
Le fil rouge
du programme du Front de gauche : solidarité et égalité. Photo DNA - Cédric
Joubert
Le Front de
gauche a présenté, hier, son programme dans un quartier symbole d’une société à
deux vitesses, où services publics ou commerces disparaissent. Son credo :
réduire les inégalités.
Le lieu de
la conférence de presse a été choisi à dessein. Pas au musée d’art moderne et
contemporain de Strasbourg comme d’autres listes, mais dans un bistrot au cœur
de la cité nucléaire, à Cronenbourg. Un des quartiers dits défavorisés où les
habitants subissent de plein fouet la crise et dont l’évolution illustre les
fractures sociales que le Front de gauche se propose de réduire.
« Merci à
Amid, le patron de la brasserie de la Cité de nous accueillir », glisse en
introduction Jean-Claude Val, (Parti de gauche) co tête de liste avec Hülliya
Turan (PCF). « Ici, la Poste a été déplacée, il ne reste plus que le café…. »
commente le chef de file avant de rappeler un des objectifs de la campagne que
mène le Front de gauche à Hautepierre, au Neuhof ou à l’Elsau : lutter contre
la tentation d’abstention dans les quartiers populaires ou, pire, celle de
voter pour le Front national…
À ses côtés,
Christian Grosse, co directeur de campagne, a épinglé à sa chemise un ticket de
transport taille XXL barré par la mention « gratuit ». Un support de campagne
qui met en avant une des propositions phare de la liste : la gratuité des
transports pour tous. « Il s’agit de considérer les transports en commun comme
un service public. Cela se pratique déjà dans certaines villes en France, comme
à Aubagne. C’est une réponse à la baisse du pouvoir d’achat », argumente
Hülliya Turan. Dans ce domaine, le Front de gauche milite aussi en faveur d’une
meilleure articulation entre les différents modes de déplacement. Question
d’égalité entre le centre-ville et la périphérie.
2 000
logements locatifs publics par an
La liste
propose une série de mesures en faveur du logement : la construction de 2000
logements locatifs publics par an, le gel des loyers des HLM ou une taxation
progressive des logements inoccupés. La transition énergétique, elle doit
s’appliquer partout. « Nous allons travailler avec les bailleurs sociaux pour
que chaque bâtiment puisse produire une partie d’énergie propre. Ici, à la cité
nucléaire comme ailleurs », défend Jean-Marie Brom, ex EELV qui a rejoint le
Front de gauche. Du logement qui est un « droit, pas un luxe », en passant par
les services de proximité ou la culture « pour tous » (avec 10 % du budget municipal
dédié à des associations de quartiers), un fil rouge traverse le programme :
solidarité et égalité.
Meeting du
Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon, Ana Azaria (Femmes égalité) et Patrick
Le Hyarick (député européen, PC) le lundi 10 mars à 19 h 30 au Pavillon
Joséphine.
par Valérie
Bapt, publiée le 08/03/20
jeudi 27 février 2014
Meeting de la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord !" le 10 mars à Strasbourg
lundi 10 février 2014
Lancement de la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord"
A ceux qui pensaient surfer sur une politique droitière tout en se réclamant de la gauche, vous voilà prévenu : la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord" portée par le Front de Gauche est là ! Et il faudra bien compter sur elles et leurs idées !
« Front de gauche : une liste sous le signe de la diversité article DNA
Le Front de gauche a rassemblé ses forces pour composer une liste en vue des municipales de mars prochain, à Strasbourg. Sa composition a été présentée, hier soir, à Cronenbourg.Leur slogan : « l’Humain d’abord ! » Hier soir, au centre socioculturel de Cronenbourg, le Front de gauche invitait militants et habitants à venir rencontrer ses candidats aux municipales. Ces derniers étaient réunis aux côtés de Jean-Claude Val, du Parti de gauche (PG), et de Hulliya Turan, du Parti communiste français (PCF), les deux têtes de liste.
Entre deux titres du groupe Family Affair, qui animait la soirée, quelques candidats ont été invités à se présenter, mais surtout à exprimer leurs convictions, qui esquissent le programme de la liste. Parmi ces propositions, on retiendra la création de centres de santé dans les quartiers, ou la négociation, par la Ville, de tarifs de mutuel pour ses administrés.
Par ailleurs, le Front de gauche s’oppose fermement au projet d’eurométropole, pour lequel il réclame un référendum local : « Des pouvoirs seront retirés aux collectivités locales au profit de l’eurométropole qui ne sera pas une structure solidaire, mais compétitive, au service des plus riches, taillée pour la guerre économique. »
La liste prône également la gratuité des transports en commun pour tous, une politique favorisant le logement à loyer modéré de qualité, la gestion municipale des réseaux de chaleur, ou la gratuité pour les premiers mètres cubes d’eau (à travers des chèques eau, comme dans certaines villes de région parisienne).
Outre des membres du FG et du PCF, la liste comprend des militants associatifs, syndicaux, des membres de la gauche unitaire, ou encore des représentants du mouvement Ensemble (gauche anticapitaliste, gauche unitaire et Fédération pour une alternative sociale et écologique, ou FASE). Parmi ces derniers, le conseiller municipal Mustapha El Hamdani, qui avait été élu sur la liste des Verts. À noter, également, la présence du physicien Jean-Marie Brom : en décembre, il a quitté EELV et s’en est expliqué, hier soir : « L’écologie est bien mal défendue par un parti béni-oui-oui d’un parti plus vraiment de gauche. Si je veux faire de l’écologie et rester de gauche, je n’ai pas d’autre choix que de rester ici. » Un tiers des personnes présentes sur cette liste, enfin, n’appartient à aucune organisation politique.
La liste
Jean-Claude Val (PG),
Hulliya Turan (PCF),
Mustapha El Hamdani (Ensemble),
Sylvie Molinet (Femme égalité),
Julien Ratcliffe (PCF),
Josiane Gasparini (PG),
Jean-Marie Brom (pers. ext.),
Marie-Pierre Ponpon (Ensemble),
Dominique Haquette (CCA),
Geneviève Manka (assoc.),
Robert Althaus (pers. ext.),
Béatrice Lejarre (PCF),
Nicolas Linder (PG),
Frederique Riedlin (GU),
Patrice Muller (pers. ext.),
Valerie Broussole (pers. ext.),
David Bour (PCF),
Lise Maillard (PG),
Jean-Michel Utard (pers. ext.),
Anne Brisbois (pers. ext.),
Christian Grosse (PCF),
Rime Dubois (assoc.),
Raymond Bahl (PG),
Caroline Blass (PCF),
Nicolas Bardey (Ensemble),
Fleur Bastin (PG),
Nima Zahir (PCF),
Michèle Rodot (pers. ext.),
Julien Helary (PG),
Alice Klein (pers. ext.),
Constantin Wurmberg (PCF),
Martine Paoli (PG),
Moussa Afif (pers. ext.),
Loriane Ezequel (PCF),
Raphaël Scheer (PG),
Valentine Spindler (Ensemble),
Roland Jeanvoine (PCF),
Gilda Althaus (synd.),
Antoine Roth (PG),
Françoise Hurstel (pers. ext.),
Matthieu Seeburger (CCA),
Annick Wurtz (PCF),
Boris Morenas (PG),
Elisabeth Hamse (Femmes égalité),
Andrea Benedetti (PCF),
Mathilde Andrée (PG),
Malek Chekat (militant quartiers),
Nada Popovic (PCF),
Denis Diemer (PG),
Stéphanie Gil (assoc.),
Claude Jeanvoine (PCF),
Marion Greib (Ensemble),
Chloé Hartman (PG),
Steve Kalisch (PCF),
Eylem Ertasoglu (assoc.),
Denni Albert (PCF),
Annie Wyss (pers. ext.),
Olivier Kuhn (PG).
Ariane Henry (PCF)
Antonin Roy (PG)
Anne De Sa Nogueira (Perso.ext)
Patrick Cavagnet (PG)
Marie-Christine Lacquement (PG)
Francis Wurtz (PCF) Député honoraire du parlement européen
Une candidature masculine doit encore être confirmée.
PG : Parti de gauche ; PCF : Parti communiste français ; CCA : Cercle communiste d’Alsace ; assoc. : militant associatif ; pers. ext. : personnalité extérieure ; GU : gauche unitaire ; synd. : responsable syndical.
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