mercredi 2 avril 2014

Communiqué Front de Gauche de Schiltigheim après le 2ème tour


Le Front de Gauche de Schiltigheim constate que Schiltigheim, gagnée en 1977 par une liste d’Union de la Gauche est perdue par le PS au profit de la droite.
Celle-ci, avec toutes ses composantes, est de retour et  malheureusement il n’y a rien de bon à en attendre pour nos quartiers et nos cités, pour les Schilikois
Le signal fort du refus de l’austérité envoyé par l’électorat  populaire en s’abstenant au premier tour n’a pas été entendu. Le second tour en a vu  la confirmation et s’est transformé en désaveu de la politique gouvernementale.
Le Front de Gauche, lors de cette campagne électorale, a œuvré pour mobiliser cet électorat, mesurant ainsi la dureté de la crise sociale pour de nombreuses familles qui se sentent  écartées de leur droit de citoyenneté et qui  sont confrontées aux difficultés sociales. Force est de constater que nous étions les seuls à le faire. Les propositions du Front de Gauche  de combattre l’austérité et  de proposer une politique de progrès social, en passant la barre des 5%, gagnent en audience dans notre ville.
Clairement dans l’opposition nous affirmons que seul le rassemblement de la gauche sociale, politique, et culturelle est  capable d’imposer un changement de cap radical de la politique nationale. Cette élection le confirme il faut abandonner le pacte de responsabilité et les cadeaux aux actionnaires.
Si le fort taux d’abstention est un signe de déception de la politique nationale, les 45 % de la liste de rassemblement sont un désaveu  du maire sortant bien plus qu’une adhésion au projet du rassemblement hétéroclite de la droite, de régionaliste et de prétentieux déçus des mandats précédents.

La perception du « magnifique » bilan de l’équipe sortante n’est certainement pas la même selon que l’on habite dans telle ou telle partie de notre ville. Que l’on soit Schilickois lambda ou faisant partie du microcosme politique local.

Les Schilikois ont avant tout sanctionné le maire sortant  essentiellement sur l’image qu’il a donné de lui durant tout le mandat. Ils ont le sentiment que peu d’attention a été porté à leur quotidien.
Le logement social, son coût, sa qualité, n’a pas trouvé de réponse.
L’omniprésence du maire dans la vie associative est vécue comme une volonté de enrégimenter leur espace d’intervention.
Les réponses à la question de l’emploi, des jeunes en particulier, n’ont pas été a la hauteur des attentes.
La démocratie participative, promise en 2008, n’aura résisté que le temps d’un printemps pour retomber dans les travers d’une mascarade de concertation.

Toutes nos propositions pour faire du conseil municipal de Schiltigheim un bouclier social contre les mesures d’injustices sociales, prises ou à venir de ce gouvernement, nous les avions résumées dans l’intitulé de notre liste :
A Schiltigheim l’humain d’abord.

Et, fidèle à cette devise, le comité schilikois du Front de Gauche restera  présent au quotidien, à la disposition de nos concitoyens pour reconstruire un véritable espoir, une vraie alternative de gauche pour notre ville et notre pays.

Et cela commence dès maintenant avec la marche nationale contre l’austérité du 12 avril prochain. Que s’exprime dans la rue, encore plus fort que dans les urnes, la volonté de changer de cap et de mettre en œuvre une politique au service de l’intérêt général de la France en lieu et place de celle qui ne sert que le MEDEF et les entreprises du CAC 40.

Schiltigheim le 31/03/2014
  Marc BAADER

mercredi 12 mars 2014

MEETING de la Liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord !"

Un meeting tonique avec Hülliya Turan, Jean-Claude Val, Ana Azaria, Patrick Le Hyaric, Et jean-Luc Mélenchon

dimanche 9 mars 2014

Front de gauche : « Contre une société à deux vitesses »

Article DNA


Le fil rouge du programme du Front de gauche : solidarité et égalité. Photo DNA - Cédric Joubert
Le Front de gauche a présenté, hier, son programme dans un quartier symbole d’une société à deux vitesses, où services publics ou commerces disparaissent. Son credo : réduire les inégalités.

Le lieu de la conférence de presse a été choisi à dessein. Pas au musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg comme d’autres listes, mais dans un bistrot au cœur de la cité nucléaire, à Cronenbourg. Un des quartiers dits défavorisés où les habitants subissent de plein fouet la crise et dont l’évolution illustre les fractures sociales que le Front de gauche se propose de réduire.

« Merci à Amid, le patron de la brasserie de la Cité de nous accueillir », glisse en introduction Jean-Claude Val, (Parti de gauche) co tête de liste avec Hülliya Turan (PCF). « Ici, la Poste a été déplacée, il ne reste plus que le café…. » commente le chef de file avant de rappeler un des objectifs de la campagne que mène le Front de gauche à Hautepierre, au Neuhof ou à l’Elsau : lutter contre la tentation d’abstention dans les quartiers populaires ou, pire, celle de voter pour le Front national…
À ses côtés, Christian Grosse, co directeur de campagne, a épinglé à sa chemise un ticket de transport taille XXL barré par la mention « gratuit ». Un support de campagne qui met en avant une des propositions phare de la liste : la gratuité des transports pour tous. « Il s’agit de considérer les transports en commun comme un service public. Cela se pratique déjà dans certaines villes en France, comme à Aubagne. C’est une réponse à la baisse du pouvoir d’achat », argumente Hülliya Turan. Dans ce domaine, le Front de gauche milite aussi en faveur d’une meilleure articulation entre les différents modes de déplacement. Question d’égalité entre le centre-ville et la périphérie.

2 000 logements locatifs publics par an

La liste propose une série de mesures en faveur du logement : la construction de 2000 logements locatifs publics par an, le gel des loyers des HLM ou une taxation progressive des logements inoccupés. La transition énergétique, elle doit s’appliquer partout. « Nous allons travailler avec les bailleurs sociaux pour que chaque bâtiment puisse produire une partie d’énergie propre. Ici, à la cité nucléaire comme ailleurs », défend Jean-Marie Brom, ex EELV qui a rejoint le Front de gauche. Du logement qui est un « droit, pas un luxe », en passant par les services de proximité ou la culture « pour tous » (avec 10 % du budget municipal dédié à des associations de quartiers), un fil rouge traverse le programme : solidarité et égalité.

Meeting du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon, Ana Azaria (Femmes égalité) et Patrick Le Hyarick (député européen, PC) le lundi 10 mars à 19 h 30 au Pavillon Joséphine.
par Valérie Bapt, publiée le 08/03/20

jeudi 27 février 2014

Meeting de la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord !" le 10 mars à Strasbourg

Et surtout n'oubliez pas : Votez pour la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord !"

et voter pour la liste "A Schiltigheim, l'Humain d'abord !"


lundi 10 février 2014

Lancement de la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord"

A ceux qui pensaient surfer sur une politique droitière tout en se réclamant de la gauche, vous voilà prévenu : la liste "A Strasbourg, l'Humain d'abord"  portée par le Front de Gauche est là ! Et il faudra bien compter sur elles et leurs idées !

 

« Front de gauche : une liste sous le signe de la diversité article DNA

Le Front de gauche a rassemblé ses forces pour composer une liste en vue des municipales de mars prochain, à Strasbourg. Sa composition a été présentée, hier soir, à Cronenbourg.
Leur slogan : « l’Humain d’abord ! » Hier soir, au centre socioculturel de Cronenbourg, le Front de gauche invitait militants et habitants à venir rencontrer ses candidats aux municipales. Ces derniers étaient réunis aux côtés de Jean-Claude Val, du Parti de gauche (PG), et de Hulliya Turan, du Parti communiste français (PCF), les deux têtes de liste.
Entre deux titres du groupe Family Affair, qui animait la soirée, quelques candidats ont été invités à se présenter, mais surtout à exprimer leurs convictions, qui esquissent le programme de la liste. Parmi ces propositions, on retiendra la création de centres de santé dans les quartiers, ou la négociation, par la Ville, de tarifs de mutuel pour ses administrés.
Par ailleurs, le Front de gauche s’oppose fermement au projet d’eurométropole, pour lequel il réclame un référendum local : « Des pouvoirs seront retirés aux collectivités locales au profit de l’eurométropole qui ne sera pas une structure solidaire, mais compétitive, au service des plus riches, taillée pour la guerre économique. »
La liste prône également la gratuité des transports en commun pour tous, une politique favorisant le logement à loyer modéré de qualité, la gestion municipale des réseaux de chaleur, ou la gratuité pour les premiers mètres cubes d’eau (à travers des chèques eau, comme dans certaines villes de région parisienne).
Outre des membres du FG et du PCF, la liste comprend des militants associatifs, syndicaux, des membres de la gauche unitaire, ou encore des représentants du mouvement Ensemble (gauche anticapitaliste, gauche unitaire et Fédération pour une alternative sociale et écologique, ou FASE). Parmi ces derniers, le conseiller municipal Mustapha El Hamdani, qui avait été élu sur la liste des Verts. À noter, également, la présence du physicien Jean-Marie Brom : en décembre, il a quitté EELV et s’en est expliqué, hier soir : « L’écologie est bien mal défendue par un parti béni-oui-oui d’un parti plus vraiment de gauche. Si je veux faire de l’écologie et rester de gauche, je n’ai pas d’autre choix que de rester ici. » Un tiers des personnes présentes sur cette liste, enfin, n’appartient à aucune organisation politique.

La liste
Jean-Claude Val (PG),
Hulliya Turan (PCF),
Mustapha El Hamdani (Ensemble),
Sylvie Molinet (Femme égalité),
Julien Ratcliffe (PCF),
Josiane Gasparini (PG),
Jean-Marie Brom (pers. ext.),
Marie-Pierre Ponpon (Ensemble),
Dominique Haquette (CCA),
Geneviève Manka (assoc.),
Robert Althaus (pers. ext.),
Béatrice Lejarre (PCF),
Nicolas Linder (PG),
Frederique Riedlin (GU),
Patrice Muller (pers. ext.),
Valerie Broussole (pers. ext.),
David Bour (PCF),
Lise Maillard (PG),
Jean-Michel Utard (pers. ext.),
Anne Brisbois (pers. ext.),
Christian Grosse (PCF),
Rime Dubois (assoc.),
Raymond Bahl (PG),
Caroline Blass (PCF),
Nicolas Bardey (Ensemble),
Fleur Bastin (PG),
Nima Zahir (PCF),
Michèle Rodot (pers. ext.),
Julien Helary (PG),
Alice Klein (pers. ext.),
Constantin Wurmberg (PCF),
Martine Paoli (PG),
Moussa Afif (pers. ext.),
Loriane Ezequel (PCF),
Raphaël Scheer (PG),
Valentine Spindler (Ensemble),
Roland Jeanvoine (PCF),
Gilda Althaus (synd.),
Antoine Roth (PG),
Françoise Hurstel (pers. ext.),
Matthieu Seeburger (CCA),
Annick Wurtz (PCF),
Boris Morenas (PG),
Elisabeth Hamse (Femmes égalité),
Andrea Benedetti (PCF),
Mathilde Andrée (PG),
Malek Chekat (militant quartiers),
Nada Popovic (PCF),
Denis Diemer (PG),
Stéphanie Gil (assoc.),
Claude Jeanvoine (PCF),
Marion Greib (Ensemble),
Chloé Hartman (PG),
Steve Kalisch (PCF),
Eylem Ertasoglu (assoc.),
Denni Albert (PCF),
Annie Wyss (pers. ext.),
Olivier Kuhn (PG).
Ariane Henry (PCF)
Antonin Roy (PG)
Anne De Sa Nogueira (Perso.ext)
Patrick Cavagnet (PG)
Marie-Christine Lacquement (PG)
Francis Wurtz (PCF) Député honoraire du parlement européen

Une candidature masculine doit encore être confirmée.
PG : Parti de gauche ; PCF : Parti communiste français ; CCA : Cercle communiste d’Alsace ; assoc. : militant associatif ; pers. ext. : personnalité extérieure ; GU : gauche unitaire ; synd. : responsable syndical.